Parcours d’étudiants SEAL #05

Raphaël est étudiant SEAL depuis son master 1 (ING2) et il est actuellement en stage de fin d’étude pour valider son diplôme d’ingénieur après une année de spécialisation dans les systèmes embarqués (majeure GISTRE). Dans cette interview, il nous parle de son parcours, de ses choix ainsi que de ses expériences au labo et en entreprise sur ce domaine passionnant.

🎙️ “Bonjour Raphaël, peux-tu te présenter ?”

Je m’appelle Raphaël Treglia et j’ai un parcours un peu atypique comparé aux autres étudiants de l’école. Après mon bac S, j’ai fait une première année de prépa classique PTSI sur Marseille avant d’intégrer la fac avec une équivalence dans laquelle j’ai pu valider une licence en micro-électronique.

Au cours de ma licence, j’ai eu des cours d’informatique qui m’ont donné envie d’en savoir plus. J’ai donc commencé à faire de l’informatique sur mes temps libres.

J’ai toujours voulu bosser sur des systèmes embarqués mais mes études me paraissaient éloignées de ce monde. Après avoir validé ma licence plutôt orienté physique, j’ai donc essayé de rejoindre une école d’informatique et c’est donc pour ça que j’ai intégré Epita pour les trois ans du cycle ingénieur.

Je n’ai jamais vraiment eu de projets professionnels et j’ai toujours suivi mes envies spontanées au cours de tout mon parcours scolaire.

La seule chose dont j’ai toujours été sûr est que je ne m’enfermerai jamais dans un travail qui me cantonne seulement à une seule tâche. C’est ce qui, je pense, a marqué mon parcours scolaire.

🎙️ “Tu as intégré l’équipe SEAL après y avoir effectué ton stage en ING2 : pour quelles raisons et comment ça s’est passé ?”

J’ai voulu intégrer l’équipe SEAL après mon stage car je savais que j’allais pouvoir approfondir mes connaissances dans les systèmes embarqués en général. J’ai eu l’occasion pendant mon stage d’être initié à ce domaine et je voulais donc en apprendre davantage.

Mon expérience dans l’équipe est celle qui a marqué mon expérience professionnelle à jamais.

Raphaël a, entre autres, travaillé sur la conception et la réalisation de la carte mère qui équipe tous les robots de l’équipe SEAL ainsi que sur la synchronisation fine du banc caméra sous-marin. Il a aussi participé à l’encadrement d’atelier, comme ici au Salon du Maker Faire Paris en 2019

J’ai découvert le FPV¹ grâce à Charles ce qui m’a apporté beaucoup de connaissances globales sur les systèmes embarqués et a totalement déterminé tous mes choix d’études qui ont suivi.

Grâce aux étroites collaboration que j’ai faites pendant mes missions, j’ai pu travailler ma communication lors des travaux en équipe et aussi apprendre à prendre du recul sur certaines tâches qui me donnaient du fil à retordre. Ce sont les points les plus importants que je retiens de ma période dans l’équipe.

Test terrain à Jouy en Josas avec le catamaran Kraken équipé avec les caméras synchronisées

La synchronisation fine des caméras permet de s’abstraire du mouvement : sur ces images, le nombre de points reconnus sur un couple stéréoscopique est beaucoup plus important lorsqu’il est synchronisé

🎙️ “En parallèle, tu as choisi la majeure GISTRE pour finir tes études, peux-tu nous en dire un peu plus ?”

Avec ce que j’ai dit précédemment, c’est tout naturellement que j’ai choisi la majeure GISTRE. J’ai totalement matché avec la plupart des cours de la majeure, même si je trouvais certains inutiles ou dépassés.

La majeure m’a apporté des bases solides sur les notions générales de l’embarqué. Parmi ces bases, certaines ont fortement influencé mon recrutement au sein de Drotek.

Mon chef de stage m’a avoué avoir préféré me prendre moi plutôt que d’autres sortants de Central Lyon ou autres grandes écoles généralistes, car j’avais tout simplement des connaissances dans le framework Yocto en plus d’être autonome.

🎙️ “Peux-tu nous en dire un peu plus sur l’entreprise dans laquelle tu effectues actuellement ton stage de fin d’étude ?”

J’ai pu intégrer l’entreprise Drotek en tant que stagiaire qui se trouve à Avignonet-Lauragais à quelques dizaines de kilomètres de Toulouse. Je me suis bien éloigné de Paris et je m’en porte mieux.

Drotek fabrique des composants électroniques comme des GPS RTK, répond à des appels d’offres sur des projets innovants et surtout fournit une solution permettant de faire des spectacles lumineux avec des flottes de drones.

GPS RTK Drotek (qu’on utilise sur les robots de l’équipe SEAL) et Drone Light Show organisé par Drotek Events

🎙️ “Sur quoi porte ton sujet de stage ?”

Pendant mon stage, je travaille sur toute la partie flottes de drones. Plus particulièrement, je bosse sur la station de contrôle permettant de gérer les drones à distance et aussi sur le logiciel des drones PX4 sur la partie bas niveau principalement. J’ai déjà pu faire pas mal de choses à ce jour où j’écris ces lignes.

🎙️ “Un challenge particulier en ce moment dans ton stage ?”

Actuellement, je travaille sur la gestion du fast roaming des drones. Cela permet aux drones de pouvoir changer de points d’accès sans se déconnecter et donc sans être interrompu pendant le vol. Le but est de pouvoir faire des spectacles de plus grande envergure en mettant simplement plusieurs stations de contrôle au sol partageant les informations.

🎙️ “Quelles sont tes perspectives pour la suite de ton parcours ?”

À l’issue de mon stage, je pense intégrer l’entreprise dans laquelle je travaille actuellement. J’ai eu beaucoup de chance de la trouver car elle correspond à 100% à ce que je cherchais.

C’est une petite boîte assez bien lancée dans laquelle je peux travailler sur beaucoup de domaines différents et ainsi y avoir un impact concret.

Je m’entends extrêmement bien avec les gens avec qui je travaille et le cadre est super. Mon PDG m’a clairement dit que le but de mon stage était ensuite de pouvoir m’embaucher par la suite. Après 3 mois de stage, je pense déjà m’être rendu indispensable au sein de l’équipe.

🎬 Et voilà ! Merci Raphaël d’avoir participé à cet interview, on te souhaite un avenir professionnel brillant, à l’image de ta scolarité !

⇦ Voir le post précédent de la chronique Parcours d’étudiants SEAL : Corentin en majeure Intelligence Artificielle (♯04)