Deuxième jour de mission à Nice

On part tôt 😪 ce matin pour une virée sous-marine. On récupère blocs et plombs, puis on fait un état des lieux de la situation. Bien que le temps se soit dégagé, le vent reste fort et la houle, très marquée, ne laisse aucune orientation abritée.

On cherche veinement un lieu de mise à l’eau : plan A, B, C, D, E… 😟 On va finir par être à court de lettres ! Ça bastonne de partout, et le temps file…

La petite brume blanche sur la plage, c’est les remous. C’est joli, mais pas très praticable…

Impossible de trouver un bout de rocher donnant accès à un peu de fond directement sans qu’il ne soit battu par les déferlentes. Du coup, Ryu restera dans le coffre, car nous ne pouvons pas mener des tests avec le sous-marin dans ces conditions.

Au bout de plusieures heures à arpenter la côte, on finit par trouver une plage à peu près épargnée. On ne sait pas quel fond on va y trouver (ni quelle profondeur) mais on espère au moins pouvoir y faire une série d’acquisition pour la calibration. De toute manière le fenêtre temporelle est en train de se fermer : c’est maintenant ou jamais.

Là encore, malgré l’apparence calme, les remous sont puissants avec une houle de fond non négligeable et la mise à l’eau a été sportive 😂 Et sous l’eau : zéro visibilité…

De la posidonnie morte partout en suspension qui tourbillonne dans tous les sens (avec nous aussi car on est brassé par le ressac) heureusement qu’on est dans moins d’1 m d’eau car on y perdrai le haut du bas. En s’éloignant un peu du bord, la visibilité s’améliore ! Ouf. D’une part on va pouvoir s’orienter et ne pas se perdre, d’autre part ça laisse une chance pour les prises de vues…

L’apparence trompeuse… Heureusement, en avançant un peu, on arrive à voir un petit peu plus loin que le bout de son masque

On explore un peu la zone pour voir où se poser. Il n’y a pas beaucoup de fond < 5 m, donc on ressent les mouvements de la surface. Et il y a pas mal de bateaux, ce n’est pas terrible terrible. On opte pour se mettre à l’abri d’un voilier ancré qui n’a pas l’intention de bouger pour effectuer les acquisitions d’étalonnage.

Sous l’œil de la coque du voilier acquisition à différentes distances de la mire d’étalonnage

On est en plein dans un herbier de posidonnies, alors les castognoles (Chromis chromis) et les girelles (Coris julis) virevoltent de partout. Ils sont assez curieux et très attirés par les couleurs claires du damier de calibration…

Retrouver précisément les intersections du damier avec des occultations partielles, poissons-oblige 🐟, ça fait un beau sujet de traitement d’images non 😅?

En tout cas, la librairie de base d’OpenCV ne traite pas ces cas 🙄 On est bon pour retenter un séquence calibration demain… si on trouve mieux 😒

Après cette première plongée, il reste un peu de temps avant le coucher du soleil. On avale un bout rapidement et on décide de refaire un test avec le catamaran pour essayer différents scénarios afin de valider ou invalider nos hypothèses par rapport aux problèmes rencontrés la veille.

Vu la direction du vent du soir, on opte pour le même lieu de test que la veille, qui devrait être en partie abrité.

Il serait peut-être temps de rentrer, non 👻? La prochaine fois on prend les frontales et il faut qu’on pense à rajouter des loupiotes à Kraken, comme celles de Ryu 😁

Demain, on a prévu une journée full sous-marine. Ryu restera au camps de base à cause des déferlantes, mais on a repéré un lieu potentiel pour les autres tests que l’on souhaite effectuer : nouvelle séquence pour l’étalonnage (il vaut mieux assurer !), qualité des prises de vues et équipement d’une zone.

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